Reykjavik
Jamais évident, le décalage horaire! On peut sans doute se consoler par contre en se disant que Reykjavik nous a facilité la vie: petit aéroport, dédouanage rapide, prise en charge du véhicule efficace (avec Go Iceland), pas de trafic (compter 45 minutes depuis l’aéroport) et ville super relaxe et conviviale, de petite taille et aisée à découvrir à pieds (lire: on fait le tour pas mal vite!).

Reykjavik n’est pas comme ses vis-à-vis scandinaves; elle n’a pas l’histoire, l’opulence architecturale ou le cadre environnant qui la distingue. Par contre, elle est décidément vibrante par sa culture, son atmosphère un peu bohème (déglinguée?) et son offre de restauration complètement ahurissante; il doit s’agir de l’un des endroits avec le plus de restos et de bars, per capita. En passant, la ville ne compte que 128 000 habitants (la moitié du pays) et se trouve également à être la capitale la plus septentrionale de la planète. Et ça paraît. On est en juillet et il fait environ 12 degrés celcius, avec un petit fond d’air frais.

On ne peut pas dire que nous avons exploré à fond la ville: si Reykjavik bénéficie de quelques musées de bonne renommée (Art Museum; National Museum; Settlement Exhibition; Phallological Museum (!)), eh bien… nous ne pouvons donner d’avis sur ceux-ci; avec Adèle, nous avons tendance à escamoter ce type d’activités, au profit de balades en ville, qui aiguisent davantage nos sens.

En bref, Reykjavik se découvre en quelques heures seulement; une journée est amplement suffisante pour en faire le tour, qui vous mènera invariablement à la Harpa, le superbe centre culturel de la ville, le secteur du vieux-port (bof) et la toute minuscule vieille-ville (un pâté de maison à la séduisante architecture pittoresque) et son superbe parc attenant, Tjörnin. Au gré de la promenade, optez pour une succulente viennoiserie de Brauð & Co. , ou un de ces fameux hot-dogs islandais à la sauce brune, qui sauront faire office de dépanneur.

L’attrait majeur est sans aucun doute Hallgrímskirkja, l’hypnotisante église luthérienne en béton blanc, avec à ses côtés une statue de Leifur Eiríksson, le fameux viking qui a « découvert » l’Amérique. Franchement impressionnant. Par contre, ne dépensez pas les 10$ nécessaires pour monter dans la tour, c’est plutôt banal comme vue. À la place, investissez sérieusement dans une visite rapide du Icelandic Punk Museum, qui loge dans d’anciennes toilettes municipales (ça ne s’invente pas!).

Pendant notre séjour à Reykjavik, nous avons logé au OK studios, avantageusement situé sur Laugavegur, qui fait office d’artère commerciale. La procédure de check-in était pour le moins alambiquée et la chambre, un peu bruyante, mais du reste, tout-à-fait convenable et bien équipée.

Le Lagon Bleu
Un saut dans le futur maintenant… En revenant des îles Féroé, notre escale à Keflavik était d’une durée assez longue pour nous permettre une toute dernière activité. Le Lagon Bleu, à environ 20 minutes de l’aéroport, était une option idéale. Oui, nous avions beaucoup d’appréhension par rapport à cet endroit, trop populeux, trop bien huilé, pas assez « naturel »… Tout ceci est vrai, mais nous avons quand même été agréablement surpris.
Sur un site évoquant tantôt la lune, tantôt un parc industriel, le lagon bleu ne fait pas dans la demie-mesure. Réglé au quart de tour, rapide, technologique, complet… le service et les installations sont sur la coche. Le fait de limiter le nombres de visiteurs sur place rend l’expérience tout-à-fait correcte: on est pas trop paquetés comme des sardines. L’eau est évidemment chaude et très confortable. Il y’a une station de masques faciaux, des bars… l’entrée « de base » (appelée la « confort ») ,comprend un masque à la silice ainsi qu’un drink. Un beau petit système de bracelet à la Walt Disney permet d’acheter tout ce que tu veux en un tour de main (plus de masques, plus de drinks, etc.).
Nous sommes restés environ 1heure et demi, et c’était suffisant. Nous n’avons vraiment pas regrettés d’y être allés; ça terminait notre voyage sur une excellente note, reposante de surcroit, et honnêtement, nous aurions manqué quelque chose si nous avions escamoté cette étape.
L’entreprise Destination Blue Lagoon organise le transport sur la route KEF-Lagon-Reykjavik et tout ça est facilement disponible également sur le site web du Lagon Bleu. Le prix d’entrée au Lagon ainsi que le transport est quand même plutôt chérant (gratuit pour les enfants par contre) et il est essentiel de réserver à l’avance

👍🥰
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Très bien écrit! C’est agréable de lire vos impressions.
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